Nous insistons souvent sur la qualité des câbles de L’Atelier du câble mais finalement, un bon câble USB, c’est quoi ? L’Atelier du câble sort le bistouri et vous explique tout ça.

L’intérieur d’un cable USB

Coupe d’un câble USBLa vitesse de chargement et de transfert de vos fichiers est intimement liée à ces quatre fils.

  • Charger vite

Les deux règles à recopier cent fois au tableau sont : – plus un fil est long, plus sa résistance est grande – plus un fil est fin, plus sa résistance est grande

La résistance est l’aptitude à affaiblir le passage du courant éléctrique (c’est ce qui fait que vos cables chauffent parfois). Pour que le courant passe de façon optimale, elle ne doit pas être importante.

Donc si vous avez bien compris, pour charger rapidement votre smartphone, il faut perdre le moins de courant en route, donc que la résistance soit la plus faible possible.

  • Transférer vite

Pour les fils de transferts, c’est une autre paire de manches. La norme USB dit que «deux appareils doivent pouvoir échanger en moins de 26 nanosecondes» (moins que la durée d’un flash de stroboscope).

Sachant qu’un fil transporte vos fichiers à 5,2 nanosecondes par mètre en moyenne, quelle est la longueur maximale à ne pas dépasser ?

Après un rapide calcul, on comprend qu’un cable USB ne doit pas dépasser 5 mètres pour transférer des fichiers.

Finalement, nous avons donc trouvé le juste milieu entre épaisseur et longueur pour que vous puissiez charger et transférer à grande vitesse.

Le cas des photos de vacances

Quand vous transférez vos photos, votre câble USB transporte des signaux, les fameux 0 et 1. Ces signaux sont transmis par différentiel : imaginez votre photo sur un fil et son opposé sur l’autre. Malheureusement, ces 0 et 1 sont parfois ralentis dans leur voyage par des interférences électromagnétiques (des sortes d’ondes émises par vos appareils électriques proches : smartphone, box internet etc).

Pour éviter ça, la technique la plus répandue est de torsader les deux fils qui transportent les 0 et 1. Ainsi, si une perturbation arrive, elle touche les deux signaux (le normal et son opposé) de la même manière et une moulinette finale peut l’identifier pour l’ignorer.

Perturbation du signal

Un autre technique consiste à carrément empêcher les perturbations d’atteindre les fils, on parle alors de blindage. Il y a plusieurs options :

  • Feuillard en aluminium : nom barbare qui veut tout simplement dire du papier d’alu qui entoure complètement les fils.
  • Tresse de fils de cuivre : les fils y sont enfermés ce qui permet de bloquer les perturbations grâce aux propriétés du cuivre.

L’Atelier du câble combine ces deux techniques pour stopper les perturbations et éviter que le feuillard en aluminium se déchire.

Les différents types de blindage

Solidité d’un câble

Une gaine endommagée

Pour être solide, un cable doit respecter deux choses importantes :

  • Connecteurs moulés : nous formons les connecteurs en enrobant la prise soudée de plastique fondu grâce à des moules ; quelques secondes de séchage plus tard, c’est prêt ! Du coup, plus de connecteurs qui explosent en morceaux, les soudures sont protégées et la partie flexible réduit le risque que le cable se déchire.
  • Plastique haut de gamme : il existe beaucoup de types de plastique. De notre côté, nous utilisons un plastique qu’on appelle élastomère thermoplastique ou TPE (mélange de plastique qui fond à la chaleur et de caoutchouc). Comme ça, vos câbles sont flexibles, résistants et agréables au touché.

Finalement

Maintenant que l’Atelier du câble vous a divulgué presque tous ses secrets pour vous fabriquer les meilleurs câbles USB et que vous comprenez la différence entre un bon et un mauvais câble, il ne vous reste plus qu’à choisir votre câble USB.

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